Se reconnecter à son corps pour lutter contre le cancer du sein

Octobre, le rendez-vous de toutes les femmes pour lutter contre le cancer du sein

Octobre est devenu le mois où s’affichent un peu partout des rubans roses désormais bien connus du grand public. Chaque année, cette campagne a pour but de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein, une cause majeure. Savez-vous qu’une femme sur 8 risque de développer cette maladie ? Vous comprenez mieux pourquoi l’information et la prévention sont capitales. Depuis 20 ans maintenant, l’association Odysséa organise des courses en France afin de collecter des fonds pour faire avancer la recherche. C’est l’occasion de mettre l’accent sur l’importance de l’activité physique avant, pendant et après la maladie. Se reconnecter à son corps pour lutter contre le cancer du sein est une des voies qui peuvent mener au bien-être malgré la maladie, mais aussi à la guérison.

Octobre rose contre le cancer du sein : notre rapport au corps en question

La campagne annuelle Octobre rose, née aux États-Unis en 1985, est apparue en France en 1994. Une initiative bien utile au regard des chiffres : environ 61 214 nouveaux cas en 2023 et plus de 900 000 personnes atteintes en France selon la Ligue contre le cancer. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la première cause de décès chez les femmes. On comprend mieux la nécessité absolue de mettre l’accent sur le dépistage, d’autant plus qu’elles se montrent parfois négligentes ou réticentes à faire l’examen, par peur d’avoir mal ou par crainte du résultat. Rappelons que grâce à un diagnostic précoce, les traitements mis en place sont moins agressifs et les chances de survie augmentent. Alors mesdames, prenez le temps d’observer vos seins et soyez attentives aux signes suivants :

  • l’apparition d’une boule ;
  • une modification de la peau ;
  • une modification du mamelon ou de l’aréole ;
  • des changements de forme de vos seins.

En cas de doute, consultez votre médecin sans attendre. Pour en savoir plus, référez-vous à la liste des symptômes répertoriés par l’Institut national du cancer.

Observer son corps, en prendre soin, c’est bien souvent compliqué pour les femmes. Souvent, nous le malmenons ; qu’il nous obsède, qu’on l’oublie voire le maltraite, difficile d’avoir un rapport pacifié avec lui. Et ce ne sont pas les images projetées sur nos écrans ou sur les affiches publicitaires qui vont nous aider à nous réconcilier avec ce corps. Saluons l’approche intelligente de l’édition 2023 d’Octobre rose dont le slogan nous rappelle de mettre de côté les diktats de la société au profit de notre santé : « Énormes, minuscules, galbés, vos seins sont parfaits tant qu’ils sont en bonne santé. Faites-vous dépister». Une bouffée d’air frais, n’est-ce pas ?

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Un tiers des cancers du sein nécessite une mastectomie. Crédit photo : Pexels.

Attribut de la féminité par excellence dans l’esprit de la majorité des gens, on exhibe la poitrine des femmes comme un objet de convoitise. Un tiers des cancers du sein nécessite une chirurgie dite radicale, autrement dit une mastectomie. Quand la maladie vient mutiler le corps, elle atteint aussi l’estime de soi, qui repose sur l’image du corps. Comment faire face ? La blessure physique engendrée par l’ablation du sein entraîne une souffrance psychique chez les patientes. En effet, les traitements mettent en péril leur identité corporelle (image de soi) et leur identité psychologique (conscience de soi). Même si certaines ont la possibilité d’avoir une reconstruction mammaire, elles doivent faire un travail de deuil. Aider les femmes qui vivent cette épreuve en privilégiant l’écoute de leur corps favorise l’acceptation et améliore leur état psychologique.

Être à l’écoute de ses sensations corporelles face au cancer du sein

La souffrance psychologique

L’annonce du diagnostic provoque forcément un déferlement d’émotions désagréables et des réactions naturelles : déni, colère, peur, angoisse, sidération… C’est un véritable choc pour celles qui l’ont vécu, un traumatisme psychologique. Suite à cela, un état d’anxiété générale et de tristesse s’installe et peut mener à la dépression. Pour vivre au mieux ce moment très difficile et aller vers une acceptation, une prise en charge émotionnelle s’impose. En parallèle de l’accompagnement psychologique nécessaire tout au long du traitement, mais aussi après la rémission, il est bénéfique de se tourner vers des méthodes pour être bien dans son corps et ainsi transformer son état intérieur.

⇒ Apprenez à être à l’écoute de vos sensations grâce au programme « Être bien dans son corps ».

Revenir aux sensations corporelles

Voyons les moyens destinés à faire diminuer le stress comme des alliés pour faire face à des traitements physiquement éprouvants et conserver une bonne qualité de vie. La première étape consiste à se mettre à l’écoute de ses sensations, instaurer l’observateur en soi et accueillir ce qui se passe. La pratique de la pleine conscience peut vous y aider. Dans une posture qui favorise le calme, vous êtes invité à vous concentrer sur votre souffle, le ventre qui se gonfle et qui se dégonfle, l’air qui entre dans vos narines, etc. Observez les pensées qui traversent votre esprit ou les émotions qui surgissent et laissez-les aller sans jugement. Revenez à votre respiration chaque fois que vous êtes déconcentré pour être dans l’instant présent. Toute pratique basée sur la relaxation ou la méditation comporte plusieurs bienfaits :

  • réduire le stress ;
  • entraîner son esprit à répondre à la souffrance ;
  • mieux supporter la douleur ;
  • réguler ses émotions.
La méditation permet de lutter contre le cancer du sein
Pratiquer la méditation permet de lutter contre le cancer du sein. Crédit Photo : Pexels.

⇒ Pour aller plus loin, connectez-vous à votre enfant intérieur grâce à cette méditation qui vous est offerte.

Prêter attention à nos sensations, c’est entendre nos besoins pour mieux s’occuper de soi. Ne perdons pas de vue ce principe et encourageons les femmes autour de nous à adopter cette saine attitude. Non seulement, elle nous aide à maintenir une bonne santé physique et mentale, mais elle contribue à mieux endurer la maladie.

Se reconnecter à son corps pour lutter contre le cancer du sein en pratiquant une activité physique

Pour commencer, citons un chiffre parlant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : le manque d’activité physique est la cause de 21 à 25 % des cancers du sein. On en revient à l’importance de la prévention. Faire régulièrement de l’exercice, tout au long de la vie, diminue les risques de développer un cancer du sein. Quand la maladie survient, c’est une erreur de bannir l’activité physique, car elle a des effets bénéfiques sur les symptômes dépressifs, le sommeil, l’estime de soi et l’image corporelle.

La fatigue induite par un cancer exige certes du repos, mais elle n’exclut pas tout effort. Bien au contraire, les études médicales réalisées montrent le rôle positif de l’activité physique sur les douleurs. En tant que thérapeutique non médicamenteuse, elle a l’énorme avantage de n’entraîner aucun effet secondaire et même, elle atténue certains effets indésirables des traitements, comme la perte ou la prise de poids. D’après les résultats, le niveau perçu de fatigue diminue de 20 % pendant le traitement et de 40 % après la fin des traitements (source : e-cancer.fr). Les exercices ciblés d’intensité modérée — aérobie et renforcement — pratiqués au début, pendant ou après la chimiothérapie apportent aussi deux bénéfices :

  • l’amélioration des capacités cardiorespiratoires ;
  • le maintien ou l’augmentation de la masse musculaire.

Après une chirurgie et pendant la radiothérapie, l’activité physique améliore la récupération de la mobilité de l’épaule et limite les douleurs.

L'activité physique améliore la qualité de vie des femmes malade du cancer du sein.
L’activité physique adaptée est conseillée pour les femmes atteintes d’un cancer du sein. Crédit photo : Pexels.

En vue d’avoir une bonne qualité de vie et d’augmenter les chances de rémission, les professionnels de la santé préconisent des activités sportives adaptées à la pathologie. Seule condition : avoir un certificat de non contre-indication à la pratique. Plus on commence tôt dans le parcours de soins, plus ce sera bénéfique pour les patientes. C’est également vrai si on maintient l’activité dans la durée. De plus en plus, les hôpitaux mettent en place des programmes pour accompagner les femmes dans ce sens. Le Fonds mondial de recherche contre le Cancer recommande une activité physique douce de 30 à 60 minutes, tous les jours ou 5 fois par semaine. Quel sport pratiquer ? La marche, la bicyclette, la gymnastique douce, la relaxation, le tai chi, le yoga ou la natation. Si vous souhaitez faire un sport un peu plus intense, adressez-vous à un Professeur d’Activité Physique Adaptée ou une structure spécialisée qui sauront vous conseiller. L’association CAMI Sport et Cancer propose des cours en tenant compte de chaque situation individuelle pour s’adapter aux besoins de chacune.

Chaque année, la vague rose met en lumière ce fléau qu’est le cancer du sein. Pour les femmes, elle correspond à un grand moment de solidarité. Elle doit aussi déclencher des prises de conscience essentielles. Parmi elles, la nécessité de revenir à soi, de prendre soin de notre corps physique et émotionnel et donc de notre être. Si vous voulez en savoir plus, rejoignez le programme « Fais de tes émotions une force », une exclusivité de Libère ton flow.

Sources :

www.ligue-cancer.net

https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Recommandations-et-outils-d-aide-a-la-pratique/Accompagnement-du-patient/Activite-physique

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2019-07/app_247_ref_aps_cancers_cd_vf.pdf

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